« Et
voilà, Monsieur, tout le problème : avoir en soi la réalité
inséparable et la clarté matérielle d’un sentiment, l’avoir au
point qu’il ne se peut pas qu’il ne s’exprime, avoir une
richesse de mots, de tournures apprises et qui pourraient entrer en
danse, servir au jeu ; et qu’au moment où l’âme s’apprête à
organiser sa richesse, ses découvertes, cette révélation, à cette
inconsciente minute où la chose est sur le point d’émaner, une
volonté supérieure et méchante attaque l’âme comme un vitriol,
attaque la masse mot-et-image, attaque la masse du sentiment, et me
laisse, moi, pantelant comme à la porte de la vie. »
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