Mais s’il advenait, malgré tout, que
l’humanité perde son dernier combat et soit ainsi contrainte de
céder la place aux machines post-humaines, dans le monde dévasté
du libéralisme victorieux, il resterait encore une vérité
ineffaçable. La richesse suprême pour un être humain - et la clé de
son bonheur - a toujours été l’accord avec soi-même. C’est un
luxe que tous ceux qui consacrent leur bref passage sur terre à
dominer et exploiter leurs semblables ne connaîtront jamais. Quand
bien même l’avenir leur appartiendrait.
(Jean-Claude Michéa - L'empire du
moindre mal)
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