Je t’ai vu et devins vide
Ce vide, plus beau que l’existence,
occulte l’existence
Pourtant, quand il est là,
l’existence brille et se décuple
Ce vide, plus beau que l’existence,
occulte l’existence
Pourtant, quand il est là,
l’existence brille et se décuple
*
Je suis l'atome, je suis le globe du
Soleil,
A l'atome, je dis : demeure.
Et au soleil : arrête-toi.
Je suis la lueur de l'aube,
je suis l'haleine du soir,
Je suis le murmure du bocage,
la masse ondoyante de la mer.
Je suis l'étincelle de la pierre,
L’œil d'or du métal
Je suis à la fois le nuage et la pluie,
J’ai arrosé la prairie.
Purifie-toi des attributs du moi,
Afin de pouvoir contempler ta propre essence pure.
A l'atome, je dis : demeure.
Et au soleil : arrête-toi.
Je suis la lueur de l'aube,
je suis l'haleine du soir,
Je suis le murmure du bocage,
la masse ondoyante de la mer.
Je suis l'étincelle de la pierre,
L’œil d'or du métal
Je suis à la fois le nuage et la pluie,
J’ai arrosé la prairie.
Purifie-toi des attributs du moi,
Afin de pouvoir contempler ta propre essence pure.
❀
Le bien-aimé est venu
Et sur moi il a pleuré
À la fin je ne savais plus
Qui était l'amant, lui ou moi
Qui était l'aimé, lui ou moi
˜”*°•✿•°*”˜
Heureux le moment où nous serons assis
dans le palais
Toi et moi,
Avec deux formes et deux visages, mais une seule âme,
Toi et moi.
Les couleurs du bosquet et les voix des oiseaux
Nous conféreront l'immortalité
Au moment où nous entrerons dans le jardin
Toi et moi,
Avec deux formes et deux visages, mais une seule âme,
Toi et moi.
Les couleurs du bosquet et les voix des oiseaux
Nous conféreront l'immortalité
Au moment où nous entrerons dans le jardin
(Djalâl ad-Dîn Rûmî, 1207-1273 جلالالدین محمد رومی)
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