mardi 17 octobre 2017

Le feu prit un jour dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l'on applaudit ; il répéta, les applaudissements redoublèrent. C'est ainsi, je pense, que le monde périra : dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie. (Søren Kierkegaard)


  (#Inktober 2017 - 09 - ''Crissement'')


 (#Inktober 2017 - 10 - ''Colossal'') 


  (#Inktober 2017 - 11 - ''Courir'')


  (#Inktober 2017 - 12 - ''Bouleversé'')


  (#Inktober 2017 - 13 - ''Grouillant'')


  (#Inktober 2017 - 14 - ''Féroce'')


  (#Inktober 2017 - 15 - ''Gras'')

Ce qu’il faut de nuit
Au-dessus des arbres,
Ce qu’il faut de fruits
Aux tables de marbre,
Ce qu’il faut d’obscur
Pour que le sang batte,
Ce qu’il faut de pur
Au cœur écarlate,
Ce qu’il faut de jour
Sur la page blanche,
Ce qu’il faut d’amour
Au fond du silence.
Et l’âme sans gloire
Qui demande à boire,
Le fil de nos jours
Chaque jour plus mince,
Et le cœur plus sourd
Les ans qui le pincent.
Nul n’entend que nous
La poulie qui grince,
Le seau est si lourd.

(Jules Supervielle - Les Amis inconnus, 1934)

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