jeudi 15 mars 2018

Quand un fonctionnaire a trouvé un bon cercle vicieux, un "de-deux-choses-l'une" doublement sans issue, quittez-le sur la pointe des pieds : laissez-le à sa joie... (Chiens perdus sans collier - Gilbert Cesbron)


 
Ô esprit ! Pourquoi t'abandonner aux pensées vaines ?
Ce faste rituel et ce culte sont vains,
Qui accroissent encore la vanité de l'esprit !
Que ta prière à Elle soit secrète, que nul n'en sache rien.
À quoi bon ces poupées de métal ou de cuivre ou de terre ?
Ne sais-tu pas, insensé, que l'univers entier est l'image de la Mère ?
Tu apportes une poignée de graines, effronté,
comme une offrande à la Mère, à Celle
qui nourrit le monde d'aliments délicieux !
À quoi bon, fou, illuminer ainsi de lanternes, de bougies et de lampes ?
Fais plutôt que grandisse la lumière de l'esprit,
qu'il dissipe sa propre ténèbre, nuit et jour.
Tu as amené d'innocentes chevrettes au sacrifice.
Égoïsme cruel !... Pourquoi ne pas dire : VICTOIRE A KALI !
Et sacrifier tes passions, ennemies véritables.
Pourquoi frapper les tambourins ?
Dépose plutôt ton esprit à Ses pieds en disant :
''Que ta volonté, ô Kali, soit faite !''
Et puis bat des mains.

(Ramprasad Sen, A la Mère Divine <Maa Kali>)

(Rêverie du soir, Alphonse Mucha)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire